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Pour entreprendre leurs parcours d’obstacles : Migrants et réfugiés

Les trois réfugiés, dont Fatimé Malicki, Carlos Arbelaez et Konock Happy, souhaitent entreprendre en France. Pour atteindre leur objectif, ils ont décidé de solliciter l’aide de Singa, La Ruche ou Solidarité Migrants Entrepreneurs.

Fatimé Malicki avait déjà son atelier de couture en République Centrafricaine, mais elle a été obligée de l’abandonner, car une guerre a éclaté en 2013. Elle s’est réfugiée au Tchad pendant six ans et elle a ensuite débarqué en Chabanais en Charente. Avant de vouloir entreprendre, elle a appris le français et travaillé comme bénévole à La Croix-Rouge. Grâce à sa compétence en matière de la couture, elle a décroché un microcrédit auprès de l’Adie en 2022.

Les entrepreneurs réfugiés et migrants débordent des idées, mais pour entreprendre en France, ils doivent parler couramment le français et avoir une connaissance administrative. Ils doivent donc recourir à l’aide des associations et des réseaux pour mener à bien leur projet entrepreneurial.

Konock Happy est une réfugiée du Bangladesh. Elle a un master en pharmacie et a déjà occupé le poste de cheffe de contrôle qualité des médicaments. Elle et son mari ont envisagé de lancer Golden Krafts en février 2022. Et le réseau Singa à Lyon, les a aidés à concrétiser leur projet. Elle envisage de revalider son diplôme en France, pour décrocher un job dans son domaine.

Carlos Arbelaez est un réfugié colombien et cofondateur de Plural Café. Il a confirmé que le manque de financement bloque le projet d’un entrepreneur. Lui et son partenaire Saul Suaza ont réussi à obtenir une aide de Act for impact par BNP Paribas et un prêt d’honneur par Paris Initiatives, entreprise garantie par Bpifrance.