Le Conseil National de la Sécurité Routière recommande la suppression de la liberté de conduite d’une voiture d’entreprise en faveur des salariés, surtout pour ceux ayant commis des infractions. Cette mesure est à prendre pour réduire les risques d’accidents dans le milieu de travail. En effet, tous les ans, près de 20 000 cas d’accidents de la route se produisent dans le cadre du travail.
Pourquoi les voitures d’entreprises sont-elles les cibles ?
Le fait que le Conseil National de la Sécurité Routière cible particulièrement les voitures d’entreprise n’est pas dû au pur hasard. Les conducteurs de ce genre de véhicule, disposant de « passe-droits », ont toujours tendance à négliger leurs responsabilités. Les employés responsables de l’excès de vitesse sur route avec une voiture d’une entreprise ne sont jamais victimes de retrait de points sur leur permis.
Dans la plupart des cas, l’employeur trouve toujours les solutions pour leur faire payer l’amende. Toutefois, il refuse de mentionner leur nom auprès des autorités. Mais, les statistiques affichées par les flashes des radars montrent que 15 % de véhicules de sociétés roulent en excès de vitesses. Le Conseil National de la Sécurité Routière incite, de ce fait, les entreprises à dévoiler les noms des responsables.